Mon statut de Gestalt-thérapeute
Avant de devenir gestalt-thérapeute, j'ai d'abord été formée dans des approches d'obédience reichienne et jungienne. Ces premières années ont posé des fondations précieuses : une compréhension fine des dynamiques corporelles, énergétiques et symboliques.
C'est cependant lors d'une formation complémentaire que j'ai rencontré la Gestalt… et que je suis littéralement tombée en amour. Cette histoire d’amour continue depuis plus de vingt ans. Pourquoi ? Parce que la Gestalt est une approche vivante et incarnée, qui prend en compte toutes les dimensions de l'être. Une approche où il ne s'agit pas tant de comprendre ou d'expliquer, mais de rencontrer, d’expérimenter, de ressentir et d’exister pleinement.
La Gestalt m'a offert un langage et une posture qui mettent au premier plan la relation, la présence et l'expérience. Elle invite à habiter le "comment" plutôt que le "pourquoi", à ouvrir de nouveaux possibles, à laisser se déplier ce qui, en nous, cherche une forme, un mouvement, un passage. Elle fait émerger ce qui était resté en tension, en attente, dans les plis de nos histoires et de nos manières d’être.
Aujourd'hui, j'ai fermé mon cabinet de thérapie individuelle. Pourtant, ma posture de Gestalt-thérapeute continue d'être profondément à l'œuvre :
• dans ma pratique de superviseure, où j'accompagne les thérapeutes à clarifier leur engagement, leurs zones d’élan et leurs zones d’ombre, à déplier ce qui demande à être vu ;
• dans mon activité de formatrice, où je transmets une pédagogie expérientielle, sensible et incarnée ;
• et dans mon rôle de thérapeute de groupe au sein de Résilience K, où je facilite l’émergence du lien, du mouvement et des possibles qui se dévoilent quand les plis se relâchent.